Sortir du cadre

Je suis sûrement la seule formatrice en orthographe qui pense que faire des fautes… Ce n’est pas si grave !

Alors suivre une formation en orthographe, d’accord… Mais pour se réconcilier avec l’écriture et surtout avec soi.

Car croire en soi, avoir suffisamment de confiance pour ne pas s’empêcher de réaliser ses ambitions, dépasse tout le reste.

Depuis 2009, j’ai accompagné des centaines de personnes sur ce chemin, avec des méthodes bien à moi.

Je leur ai dit : vous allez écrire, dire au revoir à vos peurs et, en plus… vous risquez de prendre du plaisir !

On a travaillé ensemble pour y arriver.

Parfois, ça a changé leur vie.

Je suis formatrice en orthographe décomplexée^^

Je vais être honnête, au lycée, il ne fallait pas me parler de maths mais dès que je devais rédiger, ça se passait plutôt bien alors, par facilité,  j’ai misé sur un Bac L.

À cette période, mon niveau en orthographe et en grammaire était correct, mais loin d’être excellent ! À vrai dire, je faisais peu d’efforts…

En revanche, j’affectionnais la lecture, particulièrement les auteurs classiques, ce qui s’est révélé être une chance en filière littéraire. Je lisais à peu près tout ce qui me tombait sous la main, au point que mes parents me répétaient souvent de sortir pour profiter du grand air…

Aujourd’hui, j’ai compris que le meilleur compromis, c’est de lire au grand air 😀

À part ça, j’adorais les arts scéniques mais je manquais de confiance ! Ça m’a empêché d’accomplir certains rêves, du moins de les tenter avec assez de conviction pour qu’ils aient une chance d’aboutir.

Avoir le nez dans un bouquin ou dans une dissert’, c’était tellement plus confortable…

Pour oser, j’aurais eu besoin que quelqu’un me dise : vas-y, tu peux le faire, fonce !

Mais je n’ai pas osé et, finalement, j’ai choisi une voie plus classique en carrières sociales, parce que je voulais être utile aux autres. Avec les publics que j’ai accompagnés, j’ai souvent utilisé l’écriture : c’est un média extraordinaire pour créer des interactions et se révéler.

Quelques années plus tard, j’ai suivi une formation passionnante au métier d’écrivain public. J’ai bossé l’orthographe et la grammaire^^

Mais une fois installée, je ne trouvais pas le sens… Au lieu d’écrire à la place des autres, je préférais leur expliquer comment faire pour qu’ils se sentent fiers d’y parvenir eux-mêmes ! 

J’ai alors décidé de changer de voie pour transmettre et j’ai commencé à animer des formations et des ateliers d’écriture.

J’ai réalisé que si l’écriture était ma zone de confort, elle restait terrifiante pour beaucoup.

Alors, j’ai compris que ma place était là.

Du coup, pourquoi l’orthographe ?!

J’ai toujours répété que pour écrire, il faut y mettre son cœur, ses tripes parfois et, que pour ça, on peut ignorer l’orthographe, la toiser, la bousculer.

Ce discours a sauvé pas mal d’étudiants et d’adultes en souffrance. Leur confiance et leurs talents se sont révélés.

Et, après des centaines de formations et d’ateliers animés, je peux l’affirmer : l’orthographe ne fait pas les bons écrivains.

J’ai découvert qu’on peut faire des fautes un peu, beaucoup ou carrément souffrir de dysorthographie sévère mais avoir d’autres superpouvoirs et un amour de l’écriture qui ne demandent qu’à se déployer.

J’ai compris qu’aborder l’orthographe était nécessaire parce qu’elle reste un point bloquant, mais qu’il fallait l’aborder autrement.

J’ai compris que c’était à nous, pédagogues, de nous plier en quatre pour expliquer différemment et pas l’inverse.

J’ai testé des méthodes radicales et à contrecourant, pour garder le plus important : toujours maintenir la confiance et le goût d’écrire.

Avec la conviction que ça n’empêcherait pas de progresser, y compris en orthographe.

Et figurez-vous : ça a marché.

L’écriture est un jeu, et tout le monde a le droit de jouer

J’aime l’écriture parce qu’elle est un moyen d’expression. Parce qu’elle peut être simple et belle. Parce qu’un texte sincère peut être puissant.

Je crois que le fond compte plus que la forme et qu’un écrit peut être magique, même truffé de fautes.

Je suis formatrice en orthographe mais pas une fanatique. Mon objectif est de libérer ceux qui viennent me voir de la pression qu’ils ressentent au quotidien, pas de les transformer en pro de l’orthographe (même s’ils progressent, je vous rassure) !

Je suis pédagogue mais pas technicienne. Je ne fais pas de concours, pas de dictées ni de tests pour savoir si j’atteins le score le plus élevé.

Et même, comme tout le monde, parfois je doute, je vérifie et il m’arrive même de laisser passer des fautes… surtout quand je suis pressée ou que je ne les vois plus.

Par contre je sais décortiquer les règles pour les rendre plus digestes et, surtout, je sais (re)donner confiance.

Dans mes formations, je rencontre des personnes qui me disent avoir honte de leur niveau d’orthographe au point de ne plus oser écrire ou de subir une pression permanente.

Et ça, ce n’est pas tolérable !

Alors voilà… Ce sera ma petite mission dans ce monde : réconcilier tous ceux et toutes celles qui en ont besoin avec l’orthographe, avec  l’écriture, avec eux-mêmes, avec leurs projets.

Faire bouger les lignes

Mon ambition : que l’orthographe n’empêche jamais personne d’écrire ni de réaliser ses projets !

Après toutes ces années à accompagner des personnes sur le chemin
de l’écriture et de la confiance, je suis convaincue…

Que tout le monde peut écrire.

Que la vie est plus belle quand on se fait confiance.

Que ce n’est pas utile de tout maîtriser pour réussir.

Et qu’une rencontre, une voix qui te dit : Vas-y, tu peux le faire, fonce… 

Ça peut tout changer.

Mary

Vous allez enfin écrire avec confiance !